Le
jeudi 16 mai, les gendarmes français ont arrêté Josu Ternera, dirigeant ETA qui
fuit la justice depuis seize ans. Josu Ternera avait été condamné pour
l’attentat de Saragosse, du 11 décembre 1987, qui avait fait seize morts dont
cinq enfants.
Interrogé
sur cette arrestation, le président Macron a déclaré que réconciliation ne
signifiait pas amnistie. Les crimes devaient être punis et si nécessaire, les
demandes du gouvernement espagnol d’extradition devaient être satisfaites.
Le
président répondait ainsi à Bake bidea et aux Artisans de la Paix déclaraient
que cette arrestation était inacceptable et une « insulte ».
Je
prévoyais d’envoyer la déclaration du Président Macron aux conseillers de
Biarritz, ville dont le maire avait présidé une réunion de Bake Bidea et
« Artisans de la Paix ». Entre temps, Philippe Buono a envoyé une
lettre au président Macron :
« Je
rentre d'un long séjour professionnel en Chine, je viens de m'informer de tous
les évènements qui se sont déroulés en mon absence, votre visite et vos
déclarations sur le Pays Basque ».
Je
suis en total désaccord avec vos déclarations qui n’ont pas mon approbation, ni celle du
"Comité En Marche Biarritz" et encore moins celui de La République En
marche.
Ceci
est votre point de vue et il n'engage
que vous
Si
vous rendez vos déclarations publiques, je vous demande de le faire en votre
nom personnel et certainement au nom de notre mouvement.
Bien
à vous.
Je
vais donc envoyer la lettre aux conseillers de Pays Basque en précisant qu’elle
n’engage que moi et le président.
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