Désarmement, démobilisation,
réintégration (DDR)
Le Foro social, à Aiete, déclare
qu’après le « désarmement unilatéral de l’ETA », « en bon
ordre », qui a été une réussite grâce à l’implication de la société civile au Pays Basque français, la prochaine
étape est la démobilisation qui doit se faire de la même manière grâce à la même
société civile. Ensuite aura lieu la réintégration des prisonniers, des
clandestins, des déportés…, dernière étape. (El diario Vasco, 21.09.17)
Ainsi est présentée la feuille de
route pour les prochains mois.
Étaient présents Bildu et Sortu, plus
la gauche radicale (IU). C’est tout. Cette feuille de route sera donc impossible
au Pays Basque espagnol (ni PP, ni PSOE, ni Podemos, ni PNV n’étaient présents)
elle devra à nouveau se réaliser dans le Pays Basque français.
Les faiseurs de paix soutenus par
toute la société basque française qui a moins souffert que la société basque
espagnole organiseront une cérémonie de
démobilisation négociée avec l’ETA, « en bon ordre ». À Louhossoa ?
Ensuite, les élus, les partis, les
associations, demanderont la réintégration des anciens etarras, sans
demande de pardon, sans engagement pour l’avenir.
Ce qui n’est pas possible au Sud
devient possible en France, et la communauté d’agglo du Pays Basque, les partis
politiques, les élus, répondront présents au Foro Social.
Pour Xabi Larralde, « il
n’y aura pas de paix au Pays Basque tant qu’il y aura des prisonniers (enbata, avril 2017). Nous voilà
prévenus. Les blanchisseurs de terreur nous ont affirmé la main sur le cœur que
l’opération du 8 avril serait la fin du conflit, la paix éternelle. Mais non,
il n’y aura pas de paix au Pays Basque tant qu’il y aura des prisonniers. Il n’y
aura pas la paix au Pays Basque tant qu’il y aura des etarras en fuite. Ou des etarras
en exil. Pour qu’il y ait la paix au Pays Basque, il faut que tous les etarras
soient réintégrés dans la société civile, au cours d’une grande cérémonie Place
Saint-Esprit, à Bayonne.
Sinon, Xabi Larralde va reprendre les armes de Louhossoa.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire