Quand
on évoque les crimes de l’ETA, les abertzale répliquent par les GAL, ces hommes
de main recrutés par le gouvernement de Madrid pour assassiner des etarras
réfugiés en France. Il y eut une trentaine de ces crimes.
Hein,
ça vous ferme le clapet, n’est-ce pas ? il y a eu deux camps, des victimes
de part et d’autres…
Pourtant
la différence est éclatante. Les hommes de main du Gal ont été jugés et
emprisonnés. En été 1998, un ancien ministre de l’intérieur, Jose Barrionuevo,
a été condamné à dix ans de prison. Et personne n’a organisé de manifestations
de soutien, pas de demande d’amnistie, d’aucune parti politique, d’aucune
association Pas de cérémonies de bienvenue à la sortie de prison. Pas de
parades sur les estrades des meetings.
Alors
que les assassins de l’ETA condamnés pour leurs crimes ont bénéficié de tout ça :
manifs, fêtes de libération, demande d’amnistie, parades dans les meetings. Avec
l’appui et la complicité de Vincent Bru, Colette Capdevielle, Michel Veunac, Jean-René
Etchegarray, Frédérique Espagnac, Max Brisson, élus LR, PS, LREM. Bras dessus
dessous avec les patriotes.
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