La nouvelle communauté du Pays Basque. Six mois après
sa mise en place, il s’est révélé impossible de se mettre d’accord sur la
gestion de l’eau, du tourisme, des transports en commun, des services sociaux. Les
seuls points sur lesquels la nouvelle agglo a pris des décisions : l’officialisation
de la langue basque, la mobilisation en faveur des presos, la participation aux
cérémonies de blanchissage de la terreur et de l’oubli des victimes. Le
président de l’agglo s’appelle Lehendakari.
Mais non, la nouvelle communauté n’était pas une
revendication identitaire. Puisqu’on vous le dit.
Le Lehendakari est soutenu par les élus abertzale de conviction, par les élus républicains abertzale de confort (fatigant de
prendre parti), par les élus républicains abertzale
par résignation, par les élus républicains abertzale
par calcul (toutes les voix sont bonnes à prendre), par le silence de tous les
autres. Impossible de dénoncer la dérive identitaire puisque pour un parti
politique, il n’y a que des coups à prendre et des voix à perdre. Ce qui veut
dire tout simplement que les abertzale
ont déjà gagné.
Laurent Joffrin : « en remettant au sommet
de l’échelle des valeurs la logique des racines et des origines culturelles, on
finit par déprécier l’universalisme et l’on risque d’éroder à terme les
défenses démocratiques qui s’opposent à l’extrémisme ».
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