Conseil
aux artisans de la paix.
La
dernière délégation auprès du ministre de la justice n’a rien obtenu. Pas de
rapprochement de prisonniers. Vincent Bru et les autres élus sont en colère. Ils
comprennent que certains dossiers puissent être « particulièrement lourds »
(comprenez massacres, tortures, extorsions de fonds…), mais pour les autres
(menaces, incendies, agressions non létales, transports d’armes et d’explosifs…),
le gouvernement pourrait faire un effort,
non ?
L’objectif
des artisans de la paix, après avoir obtenu le désarmement de l’ETA, est le
rapprochement des prisonniers. Puis l’amnistie, puis la libération.
Si
les artisans de la paix prennent leurs objectifs au sérieux, ils doivent se
donner les moyens de les obtenir. Ils connaissent les réponses. Il faut
demander à l’ETA de se dissoudre. Demander aux prisonniers basques condamnés
pour activités terroristes en bande armée de demander pardon et de s’engager à
renoncer à toute violence politique.
S’ils
ne s’engagent pas dans cette voie, c’est qu’ils sont englués dans une
solidarité sordide avec les héritiers des bourreaux qui ne veulent pas porter
un regard critique sur la terreur qu’ils ont fait régner au Pays Basque Sud.
S’ils
se dégagent de cette solidarité, ils obtiendront des résultats autrement
importants que de temps en temps un rapprochement au cas par cas.
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