La
fédération 64 de la République en marche s’est déshonorée en soutenant sans
réserve les faiseurs de paix qui négocient
avec une organisation terroriste, demandent amnistie, rapprochement des prisonniers
basques condamnés pour activités terroristes en bande armée sans un mot, sans
un regard pour les victimes de l’ETA.
En
plus du déshonneur, un grave dérapage politique. Nos députés se sont ralliés
aux négationnistes basques et aux fabricants de l’oubli, à toutes les forces
politiques et sociales qui condamnent la construction européenne (depuis
Mélenchon jusqu’à ATTAC et les députés nationalistes corses).
Le
déshonneur, parce qu’à leur demande de se joindre à la manifestation, le
lehendakari du Sud leur a rappelé leur honteuse démission : « nous n’irons
pas parce que les morts sont de notre côté ». Ce qui peut se compléter :
les assassins sont du vôtre.
Heureusement,
ils n’ont rien obtenu et j’espère qu’ils n’obtiendront rien d’autre que l’application
du droit. Le droit, c’est la dissolution de l’ETA, le repentir, l’engagement à
ne plus recourir à la lutte armée. Ce n’est sûrement pas défiler derrière une
banderole qui réclame « le retour à la maison » des prisonniers
basques condamnés pour activités terroristes en bande armée ».
Il
est encore possible de se rattraper. Vincent Bru et Max Brisson se sont publiquement
engagés à participer à une délégation du Pays Basque français auprès des associations
de victimes. Cette délégation comprendra des citoyens concernés et des membres
de la République en marche. Les responsables de la République en marche 64
peuvent d’ores et déjà annoncer cette délégation et déclarer leur soutien.
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