mardi 12 décembre 2017

éléctions piège à cons


Matt Lauer, Charlie Rose, Mark Halperin, étaient pour moi des inconnus. Je les ai découverts dans un article du NYTimes du 12 décembre «  The Men who cost Clinton the election » par Jill Filipovic. Ces trois hommes sont, (étaient) des journalistes vedettes qui ont interviewé Hillary Clinton pendant les présidentielles des États-Unis. Ils étaient très agressifs pour la candidate démocrate alors qu’ils débordaient d’amabilité avec Donald Trump. Tous les trois ont été depuis licenciés pour avoir harcelé leurs collègues femmes.

La thèse de Jill Filipovic est la suivante : Donald Trump était accusé de comportement indécent à l’égard des femmes. Ses déclarations sur les femmes qu’on attrape par la chatte font désormais partie de l’histoire. Ces trois journalistes influents, a-t-on appris depuis, partageaient les comportements du candidat républicain. La hargne qu’ils manifestaient à l’égard d’Hillary serait donc une sympathie active à l’égard des harceleurs.

Dans une élection qui s’est jouée dans un mouchoir de poche, leur attitude a sans doute pesé sur le résultat.

Impossible à prouver, bien sûr. Mais si le candidat Barak Obama avait été interviewé par des suprématistes blancs, les résultats auraient peut-être basculé.

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