Matt Lauer, Charlie Rose,
Mark Halperin, étaient pour moi des inconnus. Je les ai découverts dans un
article du NYTimes du 12 décembre «
The Men who cost Clinton the election » par Jill Filipovic. Ces trois hommes
sont, (étaient) des journalistes vedettes qui ont interviewé Hillary Clinton
pendant les présidentielles des États-Unis. Ils étaient très agressifs pour la
candidate démocrate alors qu’ils débordaient d’amabilité avec Donald Trump. Tous
les trois ont été depuis licenciés pour avoir harcelé leurs collègues femmes.
La thèse de Jill
Filipovic est la suivante : Donald Trump était accusé de comportement
indécent à l’égard des femmes. Ses déclarations sur les femmes qu’on attrape
par la chatte font désormais partie de l’histoire. Ces trois journalistes
influents, a-t-on appris depuis, partageaient les comportements du candidat
républicain. La hargne qu’ils manifestaient à l’égard d’Hillary serait donc une
sympathie active à l’égard des harceleurs.
Dans une élection qui s’est
jouée dans un mouchoir de poche, leur attitude a sans doute pesé sur le
résultat.
Impossible à prouver,
bien sûr. Mais si le candidat Barak Obama avait été interviewé par des suprématistes
blancs, les résultats auraient peut-être basculé.
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