Beaucoup sont
surpris, moi en premier, que Mémoire et Vigilance, un si petit groupe, soit
reçu par le Préfet, par la Chancellerie, par le président du Conseil
départemental, par une députée, par des associations de victimes en Espagne,
par des députés européennes, par des personnalités comme Fernando Savater. Un
groupe d’une vingtaine de personnes.
Pourquoi ?
La réponse est évidente : nous ne sommes pas nombreux, mais nous sommes
les seuls. Les seuls à dénoncer la supercherie des blanchisseurs, la soumission
des élus et des partis à la feuille de route des demi-soldes de l’ETA.
Que nos succès
ne nous montent pas à la tête. Il suffirait qu’un parti, un groupe d’élus, une association
connue, reprenne nos revendications, partage nos inquiétudes, pour que du jour
au lendemain, nous disparaissions.
Nous sommes donc
profondément altruistes. Par nos textes, nos actions, nos prises de position,
nous travaillons jour après jour à notre disparition. Nous travaillons à l’avènement
de ce jour béni où le Pays Basque en France sera à nouveau une terre pluraliste
où se confronteront les identitaires et les républicains.
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