La communauté
d’agglo du Pays Basque adopte des règlementations qui graveraient dans le
marbre le caractère basque de cette agglo, transformant les minorités du
territoire en citoyens de seconde zone. Ces mesures risquent de provoquer une
vraie fracture au sein de la population vivant au Pays basque. En donnant un caractère
officiel à la langue basque, en créant un statut de résident, En faisant de la population
du territoire des alliés des terroristes basques emprisonnés, en faisant porter
aux élus un signe distinctif pour ceux qui parlent basque, Ces mesures, selon
David Grossman, sont le résultat d’un « complexe de supériorité ethnique,
de la frénésie de barboter dans je ne sais quel « nous » auto
justificateur, nationaliste, de nature à expulser du « foyer » tous ceux
qui ne sont pas « nous ».
Mais peut-être
que cette loi va nous faire un bien énorme en dévoilant à tous où nous sommes
parvenus, où le Pays Basque a sombré. Cette loi va ébranler enfin tous ceux
parmi nous qui tremblent pour le Pays Basque, son esprit, son ouverture sur le
monde. Ils se réveilleront pour mener le bon combat, un combat profond, entre
ceux qui ont succombé à la tentation nationaliste et ceux qui espèrent encore. Entre
les manipulations et l’intimidation, et ceux qui s’y opposent.
Excusez-moi,
je mélange tout. David Grossman parle de la loi prévue par Netanyahou faisant d’Israël
un état ethnique.
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