D’après l’AFP,
Emmanuel Macron et Pedro Sanchez se rencontreront le 1 octobre à Madrid ou à Vitoria.
L’objectif de cette rencontre est de célébrer la coopération entre Madrid et
Paris qui a permis la déroute et la disparition de l’organisation terroriste ETA.
Pendant que les Artisans de la Paix critiquaient l’inaction de Paris et de Madrid, négociaient avec les etarras
une sortie honorable, s’imprégnaient des éléments de langage abertzale, Paris et Madrid arrêtaient
les assassins, les condamnaient, les mettaient hors d’état de nuire. Et la
société espagnole manifestait régulièrement son horreur de la barbarie.
Cette
rencontre réduira à néant la campagne nauséabonde des blanchisseurs de crimes
et des fabricants de hache. Elle condamnera ces misérables teinturiers qui
frottent, qui nettoient, qui trouvent les criminels si corrects et les
cimetières si vides. Elle effacera le sourire des blanchisseurs en les
plongeant dans la boue de l’histoire, dans le sang des crimes, dans les fosses
des martyrs.
La bataille du
récit des années noires remporte des succès au Pays Basque espagnol. Il semble
plus difficile d’accueillir la libération des etarras par des manifestations de joie. Le dernier etarra libéré, Santi Potros, condamné pour
des assassinats de masse à Barcelone et à Madrid, a quitté la prison avec une
exemplaire sobriété. Aucune déclaration publique. Deux hommes et une femme qui
l’accompagnent à la voiture. Silence et peut-être contrition.
On attend avec
impatience les réactions des blanchisseurs Vincent Bru, Max Brisson, Jean-René
Etchegaray et leur mentor Txetx. Vont-ils condamner leur condamnation ?
Vont-Ils réagir à cet effondrement de leur campagne ? Vont-ils
baisser la tête devant cette condamnation du blanchiment et de négationnisme ?
Vont-ils hurler avec les abertzale
que Pedro Sanchez et Emmanuel Macron, en condamnant le terrorisme, en célébrant
sa défaite, sont des ennemis de la paix et des adversaires du peuple basque ?
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