L’Observatoire
du Pays Basque et La République en Marche de Biarritz, invitèrent Barbara
Loyer, du centre de géopolitique de Paris VIII, à nous parler de l’Espagne, de
la Catalogne, du Pays Basque. Le jeudi 11 avril, Une quarantaine de personnes
répondirent à l’appel. Trois élus, Guy Lafite, Alain Robert et Brigitte Pradier. Cinq ou six membres du PS. Les
animateurs des comités de Biarritz et de Saint-Jean de Luz, Philippe Buono et
Laurent Blanquer. La responsable du collectif « Europe », Florence
Leal. Ravis de l’affluence. Tous m’ont félicité pour le travail accompli et la
réussite de cette rencontre.
Ce fut un
bel événement politique. Je souhaiterais dire pourquoi.
Netanyahou
reprend du service. Bolsonaro au Brésil, Salvini en Italie, Pologne, Hongrie.
Trump aux Etats-Unis, Poutine en Russie, Xi en Chine, Modi et son parti
nationaliste hindou en Inde. Les nationalistes sont majoritaires en Corse, à la
porte de la majorité en Catalogne, majoritaires en Irlande du Nord.
Et dans
ce petit bout de la République française, une communauté d’agglo de trois cent
mille habitants qui passe des heures à discuter pour savoir si Tarnos est
basque ou non, si la ville mérite un tram bus ou non. Et à l’intérieur de ce
confetti, un Observatoire du Pays basque qui se bat contre les dérives
identitaires. Contre la détermination des séparatistes, contre la résignation d’une
bonne partie des élus et des courants politiques. Avec l’appui contrasté de La
République en Marche partagée, divisée.
La
bataille contre le séparatisme que nous menons au Pays Basque français ne peut
se gagner que si elle s’inscrit dans une bataille d’envergure contre les
populismes et les nationalismes.
C’est
exactement ce qu’il s’est passé ce jeudi soir. D’habitude, nos élus et nos
responsables politiques non séparatistes tissent des relations poussées avec
les séparatistes locaux, blanchissent le terrorisme et dansent autour de la
hache d’ETA. Si certains le leur reprochent, ils disent, pas du tout, nous
appartenons à des partis nationaux qui sont républicains, progressistes. Je
suis républicain, voyez mes ailes, mes localement je suis un bon patriote,
voyez ma hache.
Ça peut
marcher si les deux niveaux ne se rencontrent jamais. D’ordinaire, quand des
responsables nationaux nous rendent visite, jamais on ne discute du local. Jamais
Nathalie Loiseau, tête de liste de «
Jeudi
soir, cette rencontre a eu lieu. Nous avons discuté des alliances possibles,
avec qui en Espagne ? Avec le PSOE ? Avec Ciudadanos ? Et du coup
est apparue l’incongruité des relations avec les séparatistes basques. D’où
certains grognements de mauvaise humeur.
C’est la
bonne direction. La prochaine rencontre qui ouvrira une fenêtre sur le monde se
passera le mardi 14 mai, avec deux Britanniques militants contre le Brexit, Pat
Hudson et Tony Lane. Retenez votre soirée.
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