J’avais
huit ans en ce juillet 1942 et j’habitais un hôtel de la rue Ramponneau dans le
vingtième. Un agent de police nous a prévenu la veille de la rafle du Veld ’Hiv
pour nous prévenir. Il fallait partir d’urgence. Nous étions les Syriens, les
Irakiens, les migrants d’alors, et alors, les ancêtres de Marine Le Pen nous
dénonçaient comme des étrangers dangereux, complices des ennemis de la France.
Il y avait plus d’humanité chez ce policier français que dans ce Front national
qui manipule l’histoire de France pour coller des étoiles sur les vêtements de
tous ceux qui ne leur ressemblent pas.
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