La zone libre
Quand les cibles de l’ETA, élus, députés,
journalistes, entrepreneurs… franchissaient la Bidassoa, leurs gardes du corps
s’arrêtaient à la frontière. Les cibles pouvaient circuler librement dans le Pays
Basque français. C’est pourquoi il était considéré comme une zone libre, par
rapport au Sud qui était une zone occupée par les porteurs de terreur.
C’est dans cette zone libre que des milliers de
manifestants ont aidé les porteurs de terreur à se débarrasser d’armes dont les
manifestants n’avaient jamais éprouvé la brûlure. Il est plus simple de
pardonner quand on n’a pas souffert.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire