Merci
Merci
à tous ceux qui ont entendu mon appel et ont placé Emmanuel Macron en tête et
en position de l’emporter au second tour. Merci à ma compagne, à mes enfants, à
mes amis qui m’ont permis de passer une nuit paisible.
Si Mélenchon
était passé devant Le Pen, comment qu’il aurait claironné qu’il était le seul à
pouvoir contenir la vague FN. Si Fillon était passé devant Le Pen, comment qu’il
aurait mugi que lui seul pouvait contenir le FN.
Mais
pour une partie de la gauche révoltée et insoumise et une partie de la droite
assommée, François Hollande d’abord, Emmanuel Macron ensuite sont responsables
de la montée du FN. Lui seul n’a pas contenu la vague FN en passant devant.
Donc,
même si je suis tout seul, pas grave. Je lui dis merci. Il est passé devant Le
Pen, merci à lui d’avoir contenu la montée du FN.
Je
ne peux pas terminer cette chronique sans évoquer cette réunion du PS à Biarritz
où
les jeunes socialistes lucides et déterminés expliquaient que la raison de la
montée du FN était la politique de François Hollande et d’Emmanuel Macron, qu’ils
manifestaient contre le gouvernement socialiste et avaient le peuple derrière
eux. 6% du peuple. Ils vont nous expliquer que la défaite de Benoît Hamon est due
à la désertion des cadres, car disaient-ils pendant la campagne, les cadres
désertent, mais le peuple est avec nous. Avec eux. 6%.
Mélenchon
hésite à soutenir Emmanuel Macron pour le deuxième tour. Souvenirs, souvenirs.
En 1981, Georges Marchais a hésité lui aussi, puis il a fini par appeler à
voter François Mitterrand en traînant des pieds. Avec les mêmes mots que l’insoumis.
Et en faisant passer le mot d’ordre parmi les militants avertis qu’il fallait
voter pour Giscard, que c’était un « vote révolutionnaire ». À mon avis, le rebelle ne va quand même pas
voter FN, il va juste pratiquer une « abstention révolutionnaire ».
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