Le 9 décembre prochain,
les faiseurs de paix organisent une manifestation à Paris pour les prisonniers
basques. À nouveau les victimes de l’ETA seront oubliées.
Elie Wiesel : « oublier
les morts serait les tuer une seconde fois. Si nul n’est responsable de leur
première mort, nous le sommes de la seconde ».
J’ai posé avec d’autres
la question : où sont vos actes et vos paroles sur les victimes de l’ETA ?
L’absence de réponse tue les victimes de l’ETA une seconde fois. Les
responsables de LREM 64 attendent une « réponse de Paris ». Les
faiseurs de paix m’ont promis juré de m’intégrer dans une commission sur les
victimes de l’ETA.
La presse abertzale, les
discours des faiseurs de paix, les paroles des élus, creusent au Pays Basque un
immense cimetière où les victimes de l’ETA sont enterrées une seconde fois.
Je propose que ceux qui
partagent cette indignation se fassent connaître d’ici le 9 décembre. Et que le
jour du départ du train funèbre vers Paris, que soient brandies des pancartes
avec un seul texte : le chiffre 829.
Nul n’est responsable de
leur première mort. Nous le sommes de la seconde.
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