Un
aspect de la situation en Catalogne qui n’a pas été souligné, le refus de la
violence. Dès qu’un manifestant prenait un caillou pour briser une vitre, un bâton
pour taper sur la police, les manifestants se groupaient autour de lui pour le
désarmer, le pacifier. Surtout pas de violence. Pourtant le comportement de la
police donnerait mille raisons de répondre par des moyens batailleurs. Les
manifestants l’ont refusé.
Si
la violence armée a pu se développer au Pays Basque (et en Corse, et en Irlande…)
c’est qu’une partie de la société l’a acceptée, soutenue, parfois encouragée. L’exemple
catalan montre qu’il n’y avait aucune fatalité dans cette dérive. Et ceux qui
au Pays Basque, en Corse, en Irlande, continuent de justifier, d’avoir de la
sympathie, avec les hommes d’armes devraient méditer sur l’exemple catalan.
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