Les femmes de Turquie ont manifesté pacifiquement
contre un projet de loi scélérat visant à innocenter les violeurs. Elles font
reculer le gouvernement. Cet épisode fait réfléchir sur les relations entre
violence et politique dans un pays familiers des actions armées où dominent les
terrorismes, officiels ou clandestins.
Les mouvements féministes qui agissent depuis un
siècle et demi ont obtenu le suffrage féminin, l’égalité hommes femmes dans le
domaine juridique, le droit de divorcer, le droit à l’avortement, les lois
contre le viol et contre les violences sexistes. Elles sont devenues égales,
autonomes, libres. Il reste des revendications, mais n’importe quel mouvement social
qui obtiendrait ce qu’a obtenu le mouvement des femmes pourrait s’honorer des
résultats obtenus.
On remarquera que depuis les suffragettes jusqu’aux
Femen, les militantes n’ont jamais eu recours à la lutte armée. Pas une seule
victime, pas d’emploi d’explosifs, pas d’assassinats. Et pourtant les résultats
sont là.
Comme s’effondrent
alors les arguments des groupes terroristes, IRA, ETA, FLNC, Brigades rouges,
Action directe… pour justifier leurs actions !
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