Sud Ouest 3 novembre. D’anciens
prisonniers basques se plaignent d’être sur les mêmes fichiers que les
terroristes musulmans. Avec les mêmes obligations : pointer au commissariat,
interdiction de sortie du territoire sans la permission de police, etc. Leurs
gémissements nous fendent le cœur. Mais s’ils veulent se réinsérer complétement,
voici un mode d’emploi qui a déjà été utilisé par nombre d’anciens adeptes de la
terreur en politique.
Regretter, condamner
les actions terroristes auxquelles ils ont participé ou qu’ils ont soutenues.
S’engager à ne plus utiliser
des actions violentes à l’avenir.
Refuser de parader sur
les estrades nationalistes où l’on célèbre leur engagement terroriste.
Demander à l’ETA de
rendre les armes et de dissoudre en tant qu’armée illégitime dans une
république démocratique.
Comme les anciens
djihadistes repentis qui vont parler aux jeunes scolaires tentés par le diable,
faire le tour des ikastolas pour parler de leur expérience, comment ils la
regrettent, comment elle fut funeste.
Ils contribueront ainsi
au rétablissement d’une société pacifiée et à leur intégration dans cette
société.
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