Scènes
de la vie quotidienne.
Benjamin
Grivaux vient au Pays Basque tenir une réunion publique. Pour éviter les gilets
jaunes et les Seaska et les EH Bai et les Bake Bidea, le lieu de la réunion est
modifié au dernier moment. Ce qui n’empêche pas les manifestations. Mais la
réunion a lieu quand même. Après discussion obligée avec les gilets jaunes.
Une
visite d’Emmanuel Macron est prévue à Biarritz le 18 décembre 2018. Visite
annulée parce que les gilets jaunes plus Seaska, Bake Bidea etc… ont prévu de
manifester contre la visite du président, et aussi contre la tenue du G7 à Biarritz.
Le
responsable de La République en Marche convoque une réunion du comité Biarritz pour
le 10 janvier prochain. Il précise que le lieu de la réunion sera donné au
dernier moment. Pour éviter l’intrusion des gilets jaunes et autre
manifestants.
Sur
tout le territoire, les gilets jaunes manifestent où ils veulent, sans demander
la permission, sans négocier le parcours de la manifestation. Certains gilets
jaunes cassent, pillent, attaquent les forces de l’ordre. Dix morts depuis le
début du mouvement.
Le
président leur accorde une part importante de leurs revendications. Il leur
écrit des lettres. Le gouvernement comprend les raisons de la colère.
La France
est en état de siège. Pas du fait du gouvernement. Du fait d’une minorité, qui
décide seule et impose seule les manifestations, la brutalité, l’illégalité.
Dans les ronds-points, les gilets jaunes imposent leur loi. Vous klaxonnez,
vous donnez de ‘l’argent, vous signez une pétition pour demander la démission
du président, sinon vous ne passez pas. Le chauffeur du car scolaire met un
gilet jaune en évidence, il transporte un groupe scolaire qui va jouer un match
de foot, s’il ne signe pas, l’équipe ne pourra pas jouer.
Au Pays
Basque, c’est tous les jours comme ça. Les abertzales manifestent sans demander
la permission, les élus défient l’autorité de l’état et défendent des
terroristes comme s’ils étaient des prisonniers politiques.
Au Pays
Basque, des jeunes patriotes incendient des maisons, noircissent les panneaux
routières qui ne leur plaisent pas, stoppent les TGV dans les gares. Cassent
des agences immobilières. Du temps de l’ETA, ça s’appelait la calle borroka. Dans l’acceptation active ou résignée des élus,
de la population. Quand je disais que de tels agissements mettaient la démocratie
en danger, on me répondait tu exagères. Maintenant que ces agissements sont
repris à l’échelle de la nation, on
comprendra peut-être mieux mes avertissements.
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