Il est trop tôt pour le dire.
Les
manifestations contre les projets de réforme du travail portés par Myriam El
Khomri étaient autrement massives. François Hollande a tenu bon et sa fermeté a
ouvert le chemin d’une nouvelle donne politique, celle d’Emmanuel Macron.
Sur
la politique économique et sociale du nouveau président, des syndicats
réformistes, des économistes qui avaient contribué au programme de La
République en Marche, des personnalités de la gauche et du centre réformiste et
progressiste, avaient mis en garde contre le déséquilibre de la politique mise
en œuvre. Ils ne furent pas entendus.
Quelques
milliers de manifestants ont mis le feu à des voitures, pillé des magasins,
saccagé des préfectures. Le gouvernement entend leur colère, remise ses projets
immédiats. Si les cent milliers de manifestants en jaune n’avaient rien cassé,
les aurait-il entendus ?
Les
succès et les échecs de François Hollande ont ouvert la voie à Emmanuel Macron.
Les
reculs du nouveau pouvoir devant les incendies risquent d’ouvrir la voie à d’autres
héritiers moins acceptables.
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