Dans
de nombreux pays du monde, après des grandes catastrophes, les sociétés
organisent des cérémonies du souvenir. 11 novembre, 8 mai, journée de la
déportation, Nagasaki, etc. Ces cérémonies sont importantes et l’on se rend
compte de leur importance en étudiant les sociétés où les catastrophes ne sont
pas commémorées. Pas de journée du Goulag en Russie, pas de journée de la
Grande Famine en Chine.
Comment
caractériser le Pays Basque français qui met en scène régulièrement des
cérémonies de l’oubli ? À intervalles réguliers, des blanchisseurs de la
terreur mettent en scène en accord avec les anciens bourreaux une grande
lessive qu’il faut bien appeler la cérémonie de l’oubli. À Louhossoa, à
Bayonne, en décembre prochain à Paris, seront à nouveau mises en scènes les nouvelles
cérémonies de l’oubli. Il en faudra beaucoup d’autres pour oublier les 829
victimes de l’ETA.
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