Je suggère de
confiner la révolution aux activités artistiques, scientifiques,
intellectuelles et de conserver la réforme pour le monde réel. Ken Loach est
bien connu pour son cinéma révolutionnaire. Il n’est même connu comme
révolutionnaire que dans le cinéma. Il mène une activité artistique bien
remplie et peut obtenir d’une industrie dominée par la finance internationale
des récompenses prestigieuses. François Ruffin réalise d’excellents films avec
du personnel précaire, Comme Michael Moore, autre révolutionnaire des images,
on le distingue dans cette citadelle de la révolution qu’est le Palais du
Festival de Cannes. Continuons dans cette voie. Pendons au théâtre et au cinéma
et dans la chanson le dernier capitaliste avec les tripes des socio-traîtres.
Tirons sur la police en chansons, nationalisons l’énergie en bandes dessinées,
supprimons dans les romans l’exploitation dans les usines. Mais s’il vous plaît,
ne confondez pas les genres. François Ruffin à l’assemblée nationale, quel
gaspillage de talent ! Devenu sur les bancs de velours un pitre inaudible
alors qu’il est si efficace derrière une caméra.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire