lundi 14 août 2017

un homme pressé


Un homme pressé



Le lehendakari du Pays Basque Nord, d’après Sud-Ouest du 14 août, demande le rapprochement des prisonniers basques de leur famille. Il les nomme « anciens militants ».

On est un peu gêné de la confusion qui règne chez Jean-René Etchegaray. Sa traduction, de l’adage « militia est vita hominis super terrum » par « militer est le sort de l’homme sur terre » est un contre-sens. La bonne traduction est « être soldat est le sort de l’homme sur terre ».

Plus grave est la confusion sur le terme de « militants ». Car les prisonniers dont il plaide la cause ne sont pas des « militants », mais des personnes condamnées pour activités terroristes en bande armée. En outre, ces terroristes condamnés pour activités terroristes en bande armée peuvent obtenir, pour la plupart, leur libération anticipée s’ils demandent pardon aux familles de leurs victimes et s’engagent à renoncer à toute action terroriste à l’avenir.

En d’autres termes, Jean-René Etchegaray demande le rapprochement de leurs familles de « personnes condamnées pour activités terroristes en bande armée qui refusent de demander pardon et de renoncer à toute activité terroriste ».

C’est vrai que c’est plus long à dire qu’ « anciens militants ».

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