Un
homme pressé
Le
lehendakari du Pays Basque Nord, d’après Sud-Ouest du 14 août, demande le
rapprochement des prisonniers basques de leur famille. Il les nomme « anciens
militants ».
On
est un peu gêné de la confusion qui règne chez Jean-René Etchegaray. Sa traduction,
de l’adage « militia est vita
hominis super terrum » par « militer est le sort de l’homme sur
terre » est un contre-sens. La bonne traduction est « être soldat est
le sort de l’homme sur terre ».
Plus
grave est la confusion sur le terme de « militants ». Car les prisonniers
dont il plaide la cause ne sont pas des « militants », mais des personnes
condamnées pour activités terroristes en bande armée. En outre, ces terroristes
condamnés pour activités terroristes en bande armée peuvent obtenir, pour la
plupart, leur libération anticipée s’ils demandent pardon aux familles de leurs
victimes et s’engagent à renoncer à toute action terroriste à l’avenir.
En
d’autres termes, Jean-René Etchegaray demande le rapprochement de leurs
familles de « personnes condamnées pour activités terroristes en bande
armée qui refusent de demander pardon et de renoncer à toute activité terroriste ».
C’est
vrai que c’est plus long à dire qu’ « anciens militants ».
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