Aux valeurs ! Aux valeurs !
La campagne des élections municipales
a commencé. Comment choisir ? Le bon critère, peut-être est de partir de
la ville dont on rêve et de confronter ensuite les différents candidats à ce rêve.
Une ville accueillante
socialement, attachée au tourisme d’excellence et au tourisme de masse, aux villas
d’exception et aux logements sociaux.
Une ville accueillante
culturellement et politiquement. Vibrante contre les discriminations d’ethnie,
de sexe… Qui renvoie Mgr Aillet dans les cordes quand il prétend interdire une « Gay
Pride » dans les rues de la ville.
Une ville qui refuse les replis
identitaires, qui soutient les festivals, la langue basque et qui a voté
majoritairement contre une communauté d’agglo dont la seule épine dorsale est l’identité
et qui du coup, selon même ses partisans les plus militants, fonctionne de
moins en moins bien.
Une ville qui refuse d’être associée
à des opérations de blanchissage de la terreur comme les « Artisans de la Paix »,
félicités par les séparatistes, condamnés par les associations de victimes.
Chacun peut compléter à sa façon.
Parmi les actes politiques qui
portent ces valeurs, notons que le directeur de campagne de Maïté Arosteguy, Thomas
Habas, est signataire d’une tribune intitulée « en soutien aux victimes de
Josu Ternera. Egalement signataire, Brigitte Pradier, membre du comité de
soutien à Nathalie Motsch. Le maire sortant, Michel Veunac, a réitéré sa
position : il y a des victimes des deux côtés, du côté de Yoyès et de son
assassin, de Blanco et de son assassin, comme en Corse, il y a Colonna et la
veuve du préfet Erignac.
Parmi les principes démocratiques
à défendre, la liberté de la presse. Que les propriétaires actuels du B.O s’expriment
publiquement en soutien à Eric Zemmour devraient provoquer des réactions
indignées. Michel Veunac a reçu les responsables et les a tancés vigoureusement.
Au cours du premier débat, Nathalie Motsch a vigoureusement condamné ces propos.
Le représentant de Maité Arosteguy a été moins vigoureux, mais il a condamné et
Guillaume Baruch a demandé aux journalistes d’être plus prudents. Recommandation
qu’il aurait pu adresser aux à Gorka Landaburu, journaliste basque qui a perdu
sa main, et aux journalistes de Charlie Hebdo. Parce que la logique de cette « prudence »,
c’est qu’il faut demander aux victimes d’être prudents.
Je ne sais pas encore pour qui je
vais voter au printemps prochain. Mon vote sera fonction de mon rêve de Biarritz.
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