samedi 12 octobre 2019

aux valeurs!


Aux valeurs ! Aux valeurs !



La campagne des élections municipales a commencé. Comment choisir ? Le bon critère, peut-être est de partir de la ville dont on rêve et de confronter ensuite les différents candidats à ce rêve.



Une ville accueillante socialement, attachée au tourisme d’excellence et au tourisme de masse, aux villas d’exception et aux logements sociaux.



Une ville accueillante culturellement et politiquement. Vibrante contre les discriminations d’ethnie, de sexe… Qui renvoie Mgr Aillet dans les cordes quand il prétend interdire une « Gay Pride » dans les rues de la ville.



Une ville qui refuse les replis identitaires, qui soutient les festivals, la langue basque et qui a voté majoritairement contre une communauté d’agglo dont la seule épine dorsale est l’identité et qui du coup, selon même ses partisans les plus militants, fonctionne de moins en moins bien.



Une ville qui refuse d’être associée à des opérations de blanchissage de la terreur comme les « Artisans de la Paix », félicités par les séparatistes, condamnés par les associations de victimes.



Chacun peut compléter à sa façon.



Parmi les actes politiques qui portent ces valeurs, notons que le directeur de campagne de Maïté Arosteguy, Thomas Habas, est signataire d’une tribune intitulée « en soutien aux victimes de Josu Ternera. Egalement signataire, Brigitte Pradier, membre du comité de soutien à Nathalie Motsch. Le maire sortant, Michel Veunac, a réitéré sa position : il y a des victimes des deux côtés, du côté de Yoyès et de son assassin, de Blanco et de son assassin, comme en Corse, il y a Colonna et la veuve du préfet Erignac.



Parmi les principes démocratiques à défendre, la liberté de la presse. Que les propriétaires actuels du B.O s’expriment publiquement en soutien à Eric Zemmour devraient provoquer des réactions indignées. Michel Veunac a reçu les responsables et les a tancés vigoureusement. Au cours du premier débat, Nathalie Motsch a vigoureusement condamné ces propos. Le représentant de Maité Arosteguy a été moins vigoureux, mais il a condamné et Guillaume Baruch a demandé aux journalistes d’être plus prudents. Recommandation qu’il aurait pu adresser aux à Gorka Landaburu, journaliste basque qui a perdu sa main, et aux journalistes de Charlie Hebdo. Parce  que la logique de cette « prudence », c’est qu’il faut demander aux victimes d’être prudents.



Je ne sais pas encore pour qui je vais voter au printemps prochain. Mon vote sera fonction de mon rêve de Biarritz.




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