Ce lundi 28 octobre 2019, un terroriste a
tenté de mettre le feu à la mosquée de Bayonne et blessé grièvement deux personnes
qui sont actuellement hospitalisées.
Les condamnations sont et vont être unanimes.
Pour vous rendre compte de l’effet que peut
avoir au Pays Basque espagnol la campagne de blanchissage de Bake Bidea, des Artisans
de la Paix, des élus qui sont salués par les séparatistes basques comme « engagés
et responsables », reprenez pour l’attentat de Bayonne les éléments de
langage des blanchisseurs.
L’agression contre une mosquée de Bayonne n’est
pas une agression contre une société démocratique, mais un « conflit ».
Un conflit où il y a des « victimes des deux côtés ».
Messieurs Vincent Bru, Max Brisson, Frédérique
Espagnac, Jean-René Etchegaray, Michel Veunac, si vous allez au chevet des blessés,
dites-leur ce que vous dites des terroristes basques : « il y a un
conflit », et il y a des « victimes des deux côtés ».
Dites le leur et répétez le à leur famille.
Si l’auteur de l’attentat est emprisonné, n’oubliez
pas de lui rendre visite en prison. S’il est libéré, ne demandez pas à ses amis
de ne pas fêter sa sortie. Ne demandez
pas au terroriste de demander pardon à ses victimes. Ne demandez pas l’engagement
de ne plus recourir à la violence armée. En revanche, demandez au gouvernement français
de prendre des mesures pour qu’il soit rapproché de sa famille. Pour qu’il soit
libéré pour son grand âge.
Allez dire tout ça, ce que vous dites tous
les jours aux victimes d’ETA, allez dire tout ça au chevet des victimes et à
leur famille.
Je suis certain que vous aurez le courage de
vos opinions.
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