Un groupe de blanchisseurs (Anaiz Funosas,
de Bake Bidea, Jean-René Etchegaray, (UDI), Michel Berhocoirigoin, (artisans de la paix), Michel Tubiana, Serge
Porteli, Vincent Bru ( député Modem) et Max Brisson (sénateur LR) cherchent des
solutions pour « que la prison ne soit plus une réalité en temps de paix
et que s’ouvrent de nouvelles perspectives de sorties, dans un cadre juridique
nouveau ». Il faut « résoudre les conséquences du conflit basque ».
(Media bask 5/10/2019).
Si les mots ont un sens, ce groupe de
blanchisseurs demande la libération des prisonniers. (« Que la prison ne
soit plus une réalité en temps de paix).
Des victimes d’ETA, pas un mot. Les
victimes ne font pas partie des « conséquences du conflit basque ». Les
morts sont dans les cimetières, les familles pleurent. Les blanchisseurs leur
demandent de pleurer moins fort.
Alors, puisque ce puissant collectif réfléchit
à la libération des prisonniers basques, voici quelques pistes.
Que ce groupe s’adresse aux prisonniers
pour leur demander de se repentir, de s’engager
à ne plus recourir à la violence armée. C’est ainsi que des centaines de
prisonniers basques ont été amnistiés et libérés.
Que ce groupe demande aux séparatistes
basques de ne plus organiser de fêtes à la sortie de prison des terroristes. Des
familles de victimes se sont senties insultées par ces agapes.
Que ce groupe rencontre les associations
de victimes du terrorisme pour leur discuter avec elles les conditions pour amnistier,
rapprocher, libérer.
Autrement, je ne vois pas bien à quoi
sert cette délégation. Leurs interventions, leurs manifestations, n’ont servi jusqu’ici
qu’à prolonger les détentions.
Les patriotes séparatistes ont besoin
des blanchisseurs pour maintenir en prison des prisonniers, parce que ces
prisonniers sont le seul succès de leur combat. Ils n’ont rien obtenu d’autre
que de massacrer 859 Basques et de saccager la vie de milliers de jeunes Basques.
La prison est leur seul succès d’autant plus précieux qu’il est unique.
Dans cette opération d’une grande
cruauté à l’égard des prisonniers, les
députés du Pays Basque français jouent le rôle d’idiots utiles. Ça ne veut pas
dire qu’ils sont idiots, ou qu’ils sont utiles, parce qu’ils ne sont pas idiots
et qu’ils sont parfaitement inutiles. C’est une expression politique qui
caractérise des sympathies ou des soutiens à l’égard de mouvements radicaux ou révolutionnaires.
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