mercredi 14 février 2018

eusko, euro, écu


Daniel Junquas signale un article du monde sur l’eusko et l’utilise pour qualifier mes combats contre les crispations identitaires de combats d’arrière-garde. Trois mille personnes utilisent l’eusko et franchement je trouve ça très bien. Quand j’étais très jeune, on jouait à l’épicier dans la cour de récréation et on échangeait une monnaie fictive qui nous donnait l’impression de participer au monde des grands.



Mais trois mille, ça fait un pour cent de la population du Pays Basque français et les agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, ont du mal à écouler leur monnaie ludique.



Je rappelle que les etarras n’acceptaient le paiement de l’impôt révolutionnaire en euros et jamais en euskos.



Si je comprends bien Daniel Junquas, les Britanniques qui ont voulu conserver leur livre sterling, Marine Le Pen qui bafouillait sur l’écu, mènent des combats d’avant-garde.


Donc si je mène des combats d’arrière-garde, je laisse volontiers Daniel Junquas avec ses amis avant-gardistes.

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