Daniel Junquas signale un article du monde
sur l’eusko et l’utilise pour qualifier mes combats contre les crispations
identitaires de combats d’arrière-garde. Trois mille personnes utilisent l’eusko
et franchement je trouve ça très bien. Quand j’étais très jeune, on jouait à l’épicier
dans la cour de récréation et on échangeait une monnaie fictive qui nous
donnait l’impression de participer au monde des grands.
Mais trois mille, ça fait un pour cent de la population du Pays Basque français
et les agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, ont du mal à écouler leur monnaie
ludique.
Je rappelle que les etarras n’acceptaient le paiement de l’impôt révolutionnaire
en euros et jamais en euskos.
Si je comprends bien Daniel Junquas, les Britanniques qui ont voulu conserver
leur livre sterling, Marine Le Pen qui bafouillait sur l’écu, mènent des
combats d’avant-garde.
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