Avec
l’aide de militants en colère, des groupes de migrants ont investi des salles de
l’université Paris VIII (Vincennes-Saint-Denis). Cette occupation a reçu l’appui
enthousiaste d’intellectuels en pétition.
Ce
n’est pas la première fois, dans la longue histoire de l’université, que des révolutionnaires
de la rive gauche utilisent ses locaux
comme terrain de récréation. Il y eut les vendeurs à la sauvette, les balayeurs,
les vendeurs de drogue…
Ils
choisissent dans une grande générosité altermondialiste l’université qui
travaille dans un territoire difficile, défavorisé, une université qui depuis
sa création aide les étudiants de milieu modeste, les remet à flot, les tire
vers le haut.
Les
révoltés de la rive gauche ne choisissent jamais comme terrain de jeu les
grands lycées parisiens, ni les grandes écoles, ni Dauphine ni Sciences Po. Ces
intellectuels qui placent tous leurs enfants dans les classes prépas demandent
à la direction de Paris 8 de ne pas expulser les réfugiés. Ils demandent aux
étudiants de Seine-Saint-Denis de laisser leur place aux migrants pour mieux
protéger les carrières des enfants de signataires. Pour éviter que les
étudiants de Paris VIII ne viennent concurrencer leurs héritiers.
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