Le
notaire de Bayonne ne décolère pas contre la machine identitaire mise en place
avec l’EPCI, les pertes de temps, le gaspillage, un interprète basque payé
parce que quatre conseillers le réclament, il croit qu’un interprète est payé
quand c’est nécessaire, parce que des assistants ne comprennent pas la langue.
Pas du tout. Inlassablement, dans les festivals, les vernissages, les
inaugurations, les affichages, un interprète traduit du basque en français
alors que tout le monde parle français et comprend le français. Chaque élu doit
au moins apprendre à dire agur ou milesker. Et aupa pour le rugby.
J’étais
venu pour une histoire de donation et me voilà en train de discuter des dérives
identitaires au Pays Basque. Je vous jure que ce n’est pas moi qui ai commencé.
Chaque
Basque (défini comme habitant le Pays Basque) est tellement persuadé que la
vague nationaliste a tout emporté que s’il proteste contre la vague, il croit être
tout seul et alors il hésite à donner une opinion discordante. Chacun se croit
seul dans son coin. Mais si quelqu’un parle, émet une opinion contraire à l’abertzalisme
ambiant, il rencontre toujours, c’est mon expérience, une autre personne qui
partage son refus de l’ikurina.
Il
faudrait un logo (genre « je suis un basque anti-abertzale) pour se
reconnaître. Ou des gestes de la main comme les francs-maçons. Une épingle, une
couleur, un slogan, un geste, un frémissement qui exprime le refus de l’enfermement
du Pays Basque.
Le concours est ouvert. Envoyez-moi vos propositions.
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