jeudi 8 février 2018

le silence sur les victimes est un crime


Qui ne sait pas que Vincent Bru, Max Brisson et Jean-René Etchegarray étaient le 9 décembre 2017 derrière une banderole « Nous les voulons à la maison ». « Les », c’est les prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée.  Au dernier sondage : 4,5%. C’est que tous les jours, ils appelaient à la manifestation, ils déclaraient, ils répondaient, ils conférencedepressaient, ils tweetaient, ils facebookaient, ils selfisaient. Ils visitaient les prisons, ils envoyaient des messages publics à la Chancellerie. La parole est au gouvernement français, disaient-ils. Les abertzale et les associations de prisonniers leur déroulaient un tapis rouge.

Qui sait que les mêmes élus préparent une délégation auprès des associations de victimes de l’ETA ? O,1% ; au dernier sondage. C’est que sur ce sujet, c’est motus et bouche cousue, c’est annoncé un soir d’hiver, après le coucher du soleil, après vérification qu’aucun micro, qu’aucun appareil de photo, n’est présent. Comme un secret.

Ils sont si discrets que mêmes les associations de victimes de l’ETA ne sont pas au courant.

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