Qui ne sait pas
que Vincent Bru, Max Brisson et Jean-René Etchegarray étaient le 9 décembre 2017
derrière une banderole « Nous les voulons à la maison ». « Les »,
c’est les prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande
armée. Au dernier sondage : 4,5%. C’est
que tous les jours, ils appelaient à la manifestation, ils déclaraient, ils
répondaient, ils conférencedepressaient, ils tweetaient, ils facebookaient, ils
selfisaient. Ils visitaient les prisons, ils envoyaient des messages publics à
la Chancellerie. La parole est au gouvernement français, disaient-ils. Les
abertzale et les associations de prisonniers leur déroulaient un tapis rouge.
Qui sait que
les mêmes élus préparent une délégation auprès des associations de victimes de
l’ETA ? O,1% ; au dernier sondage. C’est que sur ce sujet, c’est
motus et bouche cousue, c’est annoncé un soir d’hiver, après le coucher du
soleil, après vérification qu’aucun micro, qu’aucun appareil de photo, n’est
présent. Comme un secret.
Ils sont si
discrets que mêmes les associations de victimes de l’ETA ne sont pas au
courant.
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