Siméoni,
dirigeant autonomiste corse, reconnaît qu’il y des points de blocage dans la
négociation qui s’ouvre avec l’état français : la co-officialisation de la
langue corse, le statut de résident et l’amnistie des « prisonniers
politiques ». (Le monde 7
janvier 18).
Les
points de satisfaction : la volonté du gouvernement de donner les moyens
techniques, juridiques et financiers nécessaires pour que fonctionne la
nouvelle collectivité territoriale.
Je
ne comprends pas. Je ne comprends rien. Y-a-t-il une seule collectivité
territoriale qui ne dispose pas des moyens techniques juridiques et financiers
nécessaires pour son bon fonctionnement ? Sinon, à quoi bon la créer ?
À
moins que les seules véritables raisons de créer une nouvelle collectivité
territoriale soient précisément les « points de blocage ». La langue,
nécessaire pour la nation corse, le statut de résident, l’équivalent de la
carte d’identité pour l’État, et l’amnistie pour les « prisonniers
politiques », c'est à dire la reconnaissance de la patrie aux bandits et
mafieux. Pour le reste, il faut que le gouvernement de la République donne à
cet ensemble les moyens de fonctionner. Parce qu’il ne fonctionne pas en ce
moment ?
Je
suggère le rassemblement du Pays Basque français et de la Corse en une seule
collectivité territoriale où trois langues seraient officielles, où le statut
de résident permettrait de résider à Bastia ou à Bayonne, où les prisonniers
basques et corses condamnés pour activités terroristes en bande armée
deviendraient des prisonniers politiques.
Il
faudra que le gouvernement donne les moyens techniques, juridiques et
financiers nécessaires pour que fonctionne cette nouvelle collectivité
territoriale. Broutilles. L’essentiel sera la langue officielle, la carte de
résident et l’amnistie de la terreur patriote.
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