Laurent
Ortiz a quitté le groupe « Esprit Biarritz » pour trois raisons :
la plage Marbella, l’opposition de Guy à la communauté d’agglo et aux artisans
de la paix. Chacun de ces points est politique et n’a rien à voir avec le
caractère ou le comportement de Guy Lafite. Le comportement ? Qui ne s’est
pas frotté une seule fois à Guy Lafite, ou à Michel Veunac ou à Didier Borotra ?
Pour réagir,
il faut conserver un regard politique. Premièrement c’est l’engagement de Guy
qui a permis à l’opposition de gauche de passer d’une insoumission inutile à
une participation efficace. Vous vous rappelez les élus socialistes dans l’opposition ?
C’est l’engagement de Guy qui a permis à
la gauche d’engager des programmes de logements sociaux, de soutenir à une politique
solidaire. Oui ou non ? Ensuite, c’est l’engagement non moins total contre
le projet identitaire de communautés d’agglo qui a permis à une minorité
importante de résister à une vague abertzale, et qui permet aujourd’hui encore
de résister à une dérive à la Corse ou à la Catalogne. Enfin, Guy Lafite est
parmi les élus le seul à refuser l’emballement de soutien aux prisonniers
basques condamnés pour activités terroristes en bande armée.
Quand
Laurent Ortiz reçoit les félicitations de Brisson, de Jean-René Etchegarray,
croit-il un instant que c’est pour le féliciter de ses positions balnéaires ?
Allons-donc. Leur appui à sa démission est dû à leur politique : réticences
sur les logements sociaux, acceptation sans critique des dérives identitaires,
oubli des victimes de l’ETA.
En résumé, c’est
grâce à Guy Lafite et à ses soutiens (dont
Laurent) que Biarritz est une ville plus solidaire, une ville moins perméable
aux dérives identitaires, plus résistante aux sirènes de l’abertzalisme. Sans
lui, il y aurait moins de logements sociaux et Biarritz aurait voté majoritairement pour l’agglo
basque.
Je
sais bien que les affrontements de personnes ne se dissolvent pas dans les programmes
politiques. Mais ça peut aider.
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