Dans le souci permanent qui est le mien d’améliorer mes relations avec la
communauté universitaire en particulier et avec l’humanité en général, je
voudrais soumettre une hypothèse sur les mécontentements que provoquent les
nouvelles modalités d’accès à l’université chez une partie de mes collègues.
Quand trois quarts des étudiants sont éliminés en première année, la
communauté universitaire ne frémit guère. Mais une partie, que j’espère faible,
se réveille quand que nouvelles modalités permettent de mieux orienter les
étudiants. Ces collègues, qui mettent tous ou à peu près, leurs enfants dans
des classes préparatoires aux grandes écoles, où comme chacun sait, la
sélection n’existe pas, pour intégrer des établissements prestigieux dont la
sélection est absente, se mettent à crier à la sélection dans leur université. Ils
sont contre.
Mon hypothèse est la suivante : les étudiants éliminés n’augmentent en
rien leur charge de travail. Mais examiner les dossiers sérieusement est chronophage.
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