lundi 22 janvier 2018

sélection à l'université


Dans le souci permanent qui est le mien d’améliorer mes relations avec la communauté universitaire en particulier et avec l’humanité en général, je voudrais soumettre une hypothèse sur les mécontentements que provoquent les nouvelles modalités d’accès à l’université chez une partie de mes collègues.

Quand trois quarts des étudiants sont éliminés en première année, la communauté universitaire ne frémit guère. Mais une partie, que j’espère faible, se réveille quand que nouvelles modalités permettent de mieux orienter les étudiants. Ces collègues, qui mettent tous ou à peu près, leurs enfants dans des classes préparatoires aux grandes écoles, où comme chacun sait, la sélection n’existe pas, pour intégrer des établissements prestigieux dont la sélection est absente, se mettent à crier à la sélection dans leur université. Ils sont contre.

Mon hypothèse est la suivante : les étudiants éliminés n’augmentent en rien leur charge de travail. Mais examiner les dossiers sérieusement est chronophage.


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