vendredi 17 janvier 2014

réseaux sociaux et confrontations

            À Biarritz,  quatre candidats qui postulent vraiment à la mairie. Lafite, Veunac, Brisson. Plus Saint-Cricq. D’autres candidats partent pour protester, pour prendre date, pour postuler pour témoigner.

            Brisson est le candidat UMP pur jus, qui exclut de l’UMP les UMP qui soutiennent Veunac à Biarritz ou Bayrou à Pau. Brisson, c’est la restauration d’un pouvoir de droite conservatrice, précautionneuse, frileuse, sans ambition, repliée sur des protections anciennes. Brisson est le seul candidat qui n’a pas participé à la manifestation en faveur de la laîcité républicaine à Biarritz, pour le mariage pour tous, contre Mgr Aillet, évêque restaurateur de Bayonne. Si Mgr Aillet était électeur à Biarritz, pour qui voterait-il?

            Michel Veunac voudrait se présenter comme l’héritier de Didier Borotra, mais il se cherche, à la fois dans son programme et sa stratégie. Il a intégré dans sa liste des centristes et des militants à la droite de Brisson. S’il ne fait pas un bon score au premier tour, sera-t-il tenté par un ralliement ?

            Guy Lafite est le continuateur d’une gestion apaisée de la ville, regroupant des éléments divers, mouvements de gauche et militants associatifs, réunis par l’ambition d’une vie touristique et culturelle de qualité, d’un accueil de la population dans sa diversité sociale par la construction de logement sociaux, d’une modernisation de la gestion par une meilleure répartition des services dans l’agglomération.


            Les réseaux sociaux, livre des visages, gazouillis ou blogues, restent sans voix. Ils ne nous aident pas à choisir. Ils refusent les discussions, les confrontations. Est-ce le média qui adoucit les mœurs ou les candidats qui ne veulent pas croiser le fer ? 

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