Fumer sous la burka nuit gravement à la santé
Quelles qu’en soient les causes, la planète se réchauffe et le gaz carbonique, année après année, dépasse la normale. La pollution alimentaire nourrit des documentaires répétitifs où il apparaît que manger du poisson est pire que de faire l’amour sans préservatif. La survie des carnivores est moindre que celle des clients des marchés pakistanais. Les ondes des téléphones portables rongent les conduits auditifs. L’atmosphère autour de la terre est devenue une immense poubelle et des spécialistes affirment que dans une cinquantaine d’années, il faudra à nouveau tirer des câbles pour communiquer.
La crise financière est devant nous, elle emporte tout sur son passage. Les vagues des Landes tuent plusieurs vacanciers par an, la montagne sacrifie par dizaines tous les étés et le pourcentage des décès parmi la population qui refuse de donner une cigarette quand on le leur demande est en nette augmentation. Les agents les plus meurtriers : la voiture et l’alcool, ne font pas l’objet de semblables signaux d’alerte, mais ils continuent de prélever leur rançon.
L’insécurité grandit dans les quartiers sensibles et pointe ses statistiques dans les quartiers insensibles. En fin de semaine, de jeunes fondamentalistes fument du hasch et boivent de l’alcool à l’abri de tentes individuelles.
Ces graves nouvelles viennent s’ajouter aux dégâts du vieillissement. Les cheveux grisonnent, blanchissent, tombent. La télécommande augmente le son des paroles et des images. Les dents cèdent la place aux prothèses qui parfois, sous la pression du pain trop cuit cancérigène, se brisent et se mélangent aux miettes. La sciatique rend la marche malaisée, les érections hésitent et les somnolences coupent les meilleures scènes des films. Je ne parle pas des chutes et des accidents vasculaires qui sont toujours en tête des hit-parades.
Comment réagir ? Comment vivre dans ces conditions ? Vivre sans se plaindre, vivre sans gémir, vivre avec plaisir de vivre ? Déposer les bouteilles plastiques dans la poubelle jaune, les bouteilles en verre dans la poubelle bleue, les épluchures de pommes de terre dans le récipient à compost au fond du jardin, se regarder les yeux dans les yeux quand on lève le verre apéritif, sont des gestes simples qui regagnent un peu du terrain perdu de la convivialité. Se moquer des jeunes qui ont mal au dos en leur disant moi qui vous parle. Montrer des images de maisons de retraite pleines à craquer de vieillards impotents et séniles qui prouvent que l’humanité va mieux, quand même. Être poli, ne pas claquer la porte de l’enfer dans la figure de ceux qui suivent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire