mardi 7 juillet 2015

le non grec

Pour les inconditionnels du marché, toute revendication est une atteinte à ces règles. Pour les inconditionnels de la révolution, tout respect des règles  affaiblit le combat des peuples.

La nostalgie de la révolution est toujours présente. Tsipras, c’est le Robin des bois, Zorro, Che guevara. Le peuple contre les puissants. La misère, mais glorieuse. La mort, mais sur les barricades. La queue devant les magasins, mais le poing levé.

       Dans cette situation, la bouée de sauvetage est urgente. Mais n’ayons pas peur de dire que la victoire du non est une défaite pour la sociale démocratie européenne. Que la construction européenne est une victoire des forces régulatrices dont nous faisons partie, et que tous ceux qui veulent détruire l’Europe, par le haut, par le bas, par la démagogie, sont nos adversaires. Tous ceux qui applaudissent la victoire du non en Grèce sont nos adversaires et le combat politique contre les impasses des radicalismes est aussi urgent que la solidarité européenne.  

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