Nationalisme, terrorisme, démocratie.
La cour européenne de justice a reconnu le bien fondé de l'interdiction de Batasuna (la vitrine politique de l’ETA) par le gouvernement espagnol comme une décision nécessaire à la défense de la démocratie en Espagne. La police du nouveau gouvernement basque (une coalition parti socialiste et parti populaire) a décroché les portraits de prisonniers de l'ETA dans les rues et dans les manifestations. Le gouvernement basque continue sa campagne de laïcisation de la vie politique. La chaîne de télévision de la Communauté autonome ne présentera plus une carte météo composée des sept provinces du Pays basque, mais indiquera les frontières de la communauté autonome. L'ancienne carte était considérée par les non nationalistes comme une agression renouvelée chaque matin contre la province de Vittoria et contre la majorité des habitants des trois provinces françaises du Pays basque.
En Irlande du Nord, les paramilitaires protestants décident enfin officiellement de déposer les armes, c'est à dire de se dissoudre car une armée sans armes n’est plus une armée. Officiellement, la raison d'être des terroristes protestants étaient de s’opposer aux terroristes catholiques de l'IRA parce qu'ils considéraient que la police et l'armée britanniques n’étaient pas dignes de confiance. Les derniers attentats de dissidents républicains auraient pu justifier une prolongation du terrorisme protestant. La réaction rapide et efficace de la police qui a arrêté les auteurs de l'attentat a au contraire justifié le renoncement aux armes. D'autant plus que ces attentats n'ont provoqué aucun mouvement de sympathie à l'égard des assassins.
Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire