vendredi 18 septembre 2009

carte d'identité suite

Suite du feuilleton sur carte d'identité. J'ai RV le vendredi 17 septembre 2009 à 13 heures 30. Je prends le numéro 45 à une machine. On appelle le 45. Oui, la règle du code civil est claire: "la charge de la preuve en matière de nationalité française incombe à celui dont la nationalité est en cause". Ma nationalité est en cause. En 2006, on a demandé au service des cartes d'identité de demander un certificat de nationalité française à tous ceux dont les parents sont nés à l'étranger. 2006. Qui était ministre de l'intérieur? Il me faut donc constituer un dossier pour obtenir d'un juge le certificat de nationalité française (désormais CNF). Ce dossier comprend l'acte de naissance du père et de la mère. Vous ne les avez pas? Non. mes parents sont morts et sur leur lit de mort, je n'ai pas pensé à leur demander leur acte de naissance. où avais-je la tête? Grand étourdi, va…me dit l'employée en m'ébouriffant les cheveux. Il me faut aussi leur décret de naturalisation, l'acte de mariage et le livret de famille de mes parents, que je n'ai pas non plus pensé à leur demander avant leur dernier souffle. J'ai de la chance, parce que dans la liste des papiers demandés, ça va jusqu'à arrière, arrière grand-père de l'intéressé, pour les actes de naissance, les actes de mariage et le livret de famille. Je demande à l'employée si tout ça va prendre du temps. Elle me dit oui, les bureaux sont engorgés. Je lui demande, si je meurs avant, faut-il que j'envoie un certificat de décès. Elle ne répond pas. Je lui demande, est-ce que ce ne serait pas plus rapide d'épouser une française pour une somme modique, il y en a qui accepteraient même pour pas un sou, et de demander ensuite une naturalisation. L'employée me dit qu'il faut quatre ans minimum. Je rentre chez moi et j'envoie les lettres pour demander tout ce qu'il faut. Pour le décret de naturalisation, l'adresse à Rézé est ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale, sous-direction de l'accès à la nationalité française, rue tenez vous bien, rue de la Commune

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