mercredi 27 novembre 2013

hôpital

Hospitalisé entre le lundi 18 novembre et le lundi 25 novembre à l’hôpital Beaujon. Les consultations de préparation à l’intervention, les renseignements donnés m’ont donné toute satisfaction. L’intervention a été efficace et les objectifs ont été atteints. Pourquoi alors reste-t-il de mon séjour le sentiment aigu de ne pas avoir été traité comme il fallait ?

         S’agit-il de l’environnement ? Une chambre à deux lits. Sans toilettes et sans douche. Des toiles d’araignée, des stores qui tenaient avec des bouts de scotch ? Sans doute. Je ne parle pas de la nourriture. Plus grave : la sonnette d’appel en panne.    Mais surtout, un énorme déficit de communication. Après l’intervention, des visites rapides et rares d’un interne. Des informations qui ne passaient pas entre les équipes. Une ordonnance de sortie donnée aux ambulanciers, même pas au malade. Aucune visite de sortie.

Il vaut mieux être bien soigné dans une ambiance glauque que charcuté au Ritz. J’ai été bien soigné. Mais une équipe d’excellence qui travaille dans un environnement dégradé se voit atteint dans son excellence.


Plus généralement, il me semble important que les lieux d’accueil des personnes en difficulté, médicale ou sociale, ne soit pas le miroir des difficultés accueillies, mais projette au contraire les images d’une sortie du tunnel. Des locaux propres et accueillants, des personnels compétents et disponibles, une cafeteria proche, sont aussi nécessaires que l’eau fraîche.

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