mardi 18 août 2015

IVG en Irlande

Lecture d’une thèse sur l’IVG en Irlande. La doctrine de l’église catholique est immuable. L’acte sexuel vise à la reproduction et doit donc se réaliser à l’intérieur d’une institution sacrée, le mariage. Tout ce qui sort de la norme est diabolique et soumis à excommunication. L’onanisme, l’emploi de produits contraceptifs, l’adultère, la sodomie, le coïtus interruptus, l’homosexualité, la pédérastie, le viol d’enfants de chœur par un prêtre, sont excommunicables. L’IVG est pire que tout, parce qu’elle combine un crime contre une vie sacrée (l’enfant à naître) et toutes les formes de refus listées ci-dessus.

Ces règles ont été élaborées dans les siècles passées par des assemblées dont les femmes étaient exclues. Un ecclésiastique déclare que la jeune fille violée par un proche parent, à l’âge de quatorze ans et enceinte d’un enfant handicapé à la suite de ce crime, doit conserver l’enfant et se le chuquer toute sa vie. Si encore l’homme qui édite les règles en subissait les conséquences, c'est à dire qu’il élèverait vingt-quatre sur vingt-quatre un enfant trisomique, mais pas du tout, il interdit l’interruption de grossesse et donne le paquet à la mère. Il inscrit dans la constitution irlandaise que le rôle de la femme est d’abord de s’occuper du foyer et de ses enfants. Elle doit donc subir le viol et élever l’enfant subi. L’ecclésiastique continuera de sauter impunément des enfants de chœur.


Mais tout ça ne me regarde pas. Personnellement, que les catholiques et leurs institutions se fixent des règles et s’y tiennent ou les transgressent, ne me gêne pas. Ils se masturbent, ils vont se confesser, c’est leur affaire. Ce qui me gêne, c’est qu’ils veulent imposer leurs règles de vie à l’ensemble de la société, donc aussi à ceux qui ne partagent pas leur foi. 

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