samedi 18 juin 2016

entêtement


Colette Capdevielle à l’Assemblée nationale, inlassable avocate des djihadistes basques demande encore une fois le rapprochement des prisonniers basques de leur famille. Pas des prisonniers qui ont braqué une banque ou vendu de la drogue. Uniquement ceux qui ont tué des élus et des gendarmes. L’élue socialiste n’a jamais pris contact avec l’Association des Victimes du terrorisme. Jamais participé à des manifestations contre les assassinats d’élus socialistes au pays Basque espagnol. Elle n’a pas lu l’accord du 12 janvier 2016 qui a permis la libération de 35 militants indépendantistes, dont Aurore Martin. Cet accord est un document signé par les 35 prisonniers, les juges espagnols et deux associations de victimes. Dans cet accord, les militants basques doivent assumer leur responsabilité dans la stratégie politique de l’ETA et accepter une « réinsertion individuelle ». Ils s’engagent à renoncer à toute activité en lien avec l’emploi de la violence, en souhaitant que cette reconnaissance contribue à la réparation des dommages et des souffrances causées aux victimes de l’ETA. Ils admettent avoir apporté leur contribution la démarche globale de l’ETA.

Cet accord est condamné par de nombreux indépendantistes, prisonniers ou militants. Colette Capdevielle  est donc la porte-parole des irréductibles. Sinon, en portant l’accord du 12 janvier à la connaissance des prisonniers basques en France, elle pourrait peut-être contribuer à leur libération.

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