dimanche 25 décembre 2016

à mes amis qui ne comprennent pas


À mes amis qui ne comprennent pas.



Imaginez qu’en France, à la libération, en 1945, des mouvements de résistance refusent de rendre les armes aux autorités constituées  parce que la révolution était inachevée et qu’ils ne voyaient pas de différence fondamentale entre l’occupation nazie et l’occupation américaine. De 1945 jusqu’en 2011, ces mouvements auraient maintenu en France une terreur continue, assassinant des gendarmes, des députés, des conseillers municipaux. Environ vingt-cinq mille morts, sans compter les blessés et les dégâts matériels. Imaginez qu’en 2011, ces terroristes décident de cesser le feu, mais n’acceptent pas de se dissoudre. Puis au bout de cinq ans, qu’ils veulent bien rendre les armes, mais pas à la police, pas aux gendarmes, uniquement à des intermédiaires choisis par eux.

Vous avez du mal à imaginer ? On le comprend. Pourtant, c’est l’histoire du Pays Basque. L’ETA n’a pas voulu comprendre en 1975 que la mort de Franco transformait l’Espagne en pays démocratique et a continué sa campagne de guérilla qui s’est transformée en longue nuit de terreur. 850 morts pour deux millions d’habitants, sans compter les blessés et les dégâts matériels. En 2011, l’ETA décide de cesser le feu, mais n’accepte pas de se dissoudre. Au bout de cinq ans, elle accepte de rendre les armes, mais uniquement à des intermédiaires choisis par elle.

Que des mouvements terroristes en soins palliatifs recherchent une fin moins déshonorante, c’est normal. Qu’ils trouvent des alliés comme s’ils étaient des délinquants en recherche de réinsertion est plus surprenant.





À mes amis qui ne comprennent pas.



Imaginez qu’en France, à la libération, en 1945, des mouvements de résistance refusent de rendre les armes aux autorités constituées  parce que la révolution était inachevée et qu’ils ne voyaient pas de différence fondamentale entre l’occupation nazie et l’occupation américaine. De 1945 jusqu’en 2011, ces mouvements auraient maintenu en France une terreur continue, assassinant des gendarmes, des députés, des conseillers municipaux. Environ vingt-cinq mille morts, sans compter les blessés et les dégâts matériels. Imaginez qu’en 2011, ces terroristes décident de cesser le feu, mais n’acceptent pas de se dissoudre. Puis au bout de cinq ans, qu’ils veulent bien rendre les armes, mais pas à la police, pas aux gendarmes, uniquement à des intermédiaires choisis par eux.

Vous avez du mal à imaginer ? On le comprend. Pourtant, c’est l’histoire du Pays Basque. L’ETA n’a pas voulu comprendre en 1975 que la mort de Franco transformait l’Espagne en pays démocratique et a continué sa campagne de guérilla qui s’est transformée en longue nuit de terreur. 850 morts pour deux millions d’habitants, sans compter les blessés et les dégâts matériels. En 2011, l’ETA décide de cesser le feu, mais n’accepte pas de se dissoudre. Au bout de cinq ans, elle accepte de rendre les armes, mais uniquement à des intermédiaires choisis par elle.

Que des mouvements terroristes en soins palliatifs recherchent une fin moins déshonorante, c’est normal. Qu’ils trouvent des alliés comme s’ils étaient des délinquants en recherche de réinsertion est plus surprenant.




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