lundi 26 novembre 2018

insécurité




Insécurité



J’ai vécu vingt-cinq ans à la Goutte d'Or et environ vingt ans à Biarritz. Pendant ces quarante-cinq ans de vie, j’ai été sérieusement bousculé deux fois. La première fois rue Paul Bert à Biarritz. Brigitte cherchait une place pour se garer, elle la trouve, mais une jeune fille était debout dans l’espace. Je descends, je lui demande de se déplacer, elle me dit qu’elle garde la place pour son copain. Je lui dis que ce n’est pas possible. Je fais signe à Brigitte de reculer. La jeune fille me bouscule. Fortement. Sérieusement. J’appelle la police. Elle s’enfuit en courant. Ce fut la première fois. Une deuxième fois, ce fut avenue de Londres à Biarritz. Une voiture est sur le trottoir face à une grille. Elle laisse un espace étroit. Je fais remarquer l’étroitesse du passage au chauffeur du katkat. Il me traite de tous les noms, il me dit de me barrer, sa compagne descend et me bouscule. Ce fut la deuxième fois.

Il m’est arrivé une fois de croire que j’allais être bousculé à la Goutte d'Or. Je revenais du marché avec deux paniers remplis. Un grand noir se précipite vers moi, me prend les deux paniers, me demande où j’habite. Il me porte les paniers jusqu’à la porte. Je lui dis merci.



Ce n’est donc pas pour fuir l’insécurité que j’habite Biarritz. Il me faut d’impérieuses raisons pour que je me retrouve dans un territoire aussi dangereux.

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