jeudi 8 novembre 2018

le lieu, le moment le sujet


Le jeudi 8 novembre s’est tenue à Anglet une réunion des marcheurs de la côte basque sur l’Europe, la préparation des élections…Une trentaine de présents qui discutent de l’Europe. Loïc Corrégé, référent 64 et  Florence Leal, responsable du pôle Europe,  introduisent la discussion.

 

Comment raconter la suite ? S’en tenir à ce qui peut être compréhensible par un Européen de Madrid ou de Rome laisserait l’écran vide. Ne raconter que ce qui est perceptible par un citoyen de Metz ou de Quimper obligerait au silence.

 

Tout se déroulait calmement jusqu’à ce que j’intervienne. Quand Vincent Bru manifeste ave Max Brisson, Frédérique Espagnac et Jean-René Etchegaray pour le blanchiment de la terreur, pour ce qu’ils appellent des « prisonniers politiques », pour l’installation d’une sculpture de la honte, une hache ensanglantée, La République en Marche publie un communiqué de soutien, un communiqué qui dénonce, comme toute la gauche abertzale, l’inaction des gouvernements français et espagnol. Bien évidemment, je proteste contre ces manifestations, contre ce communiqué, contre cette complicité avec les assassins de l’ETA emprisonnés ou libres.

 

Loïc Corrégé, le référent 64, dans un communiqué, rappelle que je que je n’ai aucun droit de parler au nom de La République en Marche. Je réponds que j’ai le soutien du préfet, représentant du gouvernement français, le soutien de la chancellerie, le soutien du président Jean Jacques Lasserre.

 

Emmanuel Macron se rend en Corse et aux côtés de la veuve du préfet Erignac prononce un discours qui  condamne la complicité avec la gauche blanchisseuse de Vincent Bru, Max Brisson, Frédérique Espagnac et Jean-René Etchegaray. Je salue ce discours et le référent rappelle que je ne représente pas La République en Marche.

 

Edouard Philippe rencontre Pedro Sanchez et aux côtés des victimes de l’ETA, il prononce un discours qui fustige avec éloquence la complicité avec la gauche blanchisseuse de Vincent Bru, Max Brisson, Frédérique Espagnac et Jean-René Etchegaray. Je diffuse ce discours et le référent rappelle que je ne représente pas La République en Marche.

 

La rencontre Edouard Philippe et Pedro Sanchez est condamnée par la gauche abertzale qui salue en contraste l’engagement responsable des élus du Pays Basque français. La République en Marche se tait. Cette rencontre date du 1 octobre. Guy Lafite nous annonce un communiqué sur cette question. Six semaines après cette rencontre, toujours pas de communiqué. Loïc Corrégé, à qui je reproche dans cette réunion de ne pas avoir diffusé ce communiqué, me répond qu’il est en train d’être discute, amendé, modifié, par les élus. Quels élus ? C’est un communiqué de La République en Marche, pas un communiqué de Vincent Bru et autres blanchisseurs. De toute manière, six semaines après l’événement, il ne servira plus à rien. Et, pourquoi ne pas diffuser le discours d’Edouard Philippe ? Parce qu’il allait le diffuser avec le communiqué. Qui est en discussion.

 

L’échange fut chaud. Pas chaleureux. Chaud. Loïc Corrégé rappelle qu’il est le référent 64 et moi je lui réponds qu’en diffusant les discours de Macron et de Philippe, je mène campagne pour les élections européennes et je défends les positions de La République en Marche. Les noms d’oiseaux envahissent la salle.

 

Comme toujours, dans ces cas-là, des amis bien intentionnés me disent qu’ils partagent mon point de vue, mais que ce n’était pas le lieu, ni le moment. Que ce n’était pas le sujet. Le référent de La République en Marche est en train d’abîmer la campagne pour élections européennes par sa soumission aux blanchisseurs, mais ce n’est pas le sujet. Alors je réponds simplement. Quand je soulevais les questions identitaires au PS, ce n’était jamais le moment et jamais le lieu, ni le sujet. Dans les réunions d’Esprit Biarritz, ce n’était jamais le moment, jamais le lieu, jamais le sujet. Dans les réunions de La République en Marche, mes amis me conseillent, me disent ce n’est pas le lieu, pas le sujet. Je leur demande, dites-moi quand c’est le moment, quand c’est le lieu, quand c’est le sujet.

 

Lé réponse est simple : je peux vous dire que ce soir du jeudi 8 novembre, ce fut le moment, ce fut le lieu, ce fut le sujet.

 

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