jeudi 29 novembre 2018

europe au coeur


Quand le président Macron se rend en Corse, délivre un discours de haute tenue sur démocratie et terreur, sur nationalisme et démocratie, il invite la veuve du préfet Erignac. Des nationalistes corses boycottent la réunion. Des nationalistes basques discutent avec les nationalistes corses et organisent le soutien à une liste identitaire « peuples et territoires ». En  compagnie de Jean-René Etchegaray qui représente la communauté d’agglo du Pays Basque.



Quand Edouard Philippe rencontre Pedro Sanchez pour célébrer la victoire de la démocratie sur la terreur d’ETA, cette rencontre est condamnée par EH BaÏ. Les autres partis se taisent. Loïc Corrégé promet un communiqué. Guy Lafite promet un communiqué.



Sur ces questions, la majorité des élus se partage en deux : les blanchisseurs et les extincteurs.



Il y a des élus qui ne sont pas d’accord, j’en connais personnellement. Jean-Jacques Lasserre manifeste clairement son refus d’une soumission à la gauche nationaliste. Florence Lasserre, Alain Robert, Brigitte Pradier, ont exprimé publiquement leur opposition. D’autres élus, comme Guy Lafite, expriment leur opposition en privé, mais conservent un silence prudent. Ils sont capables de grandes colères publiques sur la plage de Marbella, sur l’hôtel du Palais. Ils préparent un communiqué remis à Loïc Corrégé. Ils nous promettent un communiqué. Il va venir incessamment sous peu. Mais Vincent Bru n’a pas voulu. Jean-René Etchegaray affirme que son conseil d’agglo est unanime derrière lui pour blanchir ETA. Guy Lafite ne proteste pas. Il rédige un communiqué.



Quelques citoyens s’expriment. Ils ont un peu de mal à se faire entendre, mais ils poursuivent.



Quand ils parlent dans des réunions, dans un parti, dans une association, on leur répond assez régulièrement que ce n’est pas le sujet. Qu’il ne faut pas évoquer ce sujet. Qu’il n’y a pas de danger identitaire au Pays Basque français.



Ainsi, quand Vincent Bru, député de la majorité présidentielle, côtoie des assassins, des incendiaires, des racketteurs, tous patriotes basques, ça n’a rien à voir avec l’Europe.  Quand Loïc Corrégé, extincteur en marche, empêche la diffusion des discours du président ou du premier ministre sur la poussée du nationalisme en Europe, ça n’a rien à voir avec l’Europe.



Quand Vincent Bru le blanchisseur et Loïc Corrégé l’extincteur dénoncent l’inaction des gouvernements français et espagnols en compagnie de Mélenchon, des nationalistes corses, des identitaires bretons, de tous les adversaires de l’Europe, ça n’a rien à voir avec l’Europe.



L’Europe pour moi est une construction qui me protège des dangers nationalistes et identitaires. Mon combat contre les blanchisseurs et les extincteurs est au cœur de mon engagement européen.

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