25 septembre 2009
Le PS se dirige vers des primaires pour désigner son candidat aux élections présidentielles. C'est sur ce thème que la discussion va se focaliser et les autres questions vont s'évaporer. Le parti socialiste éprouve-t-il l'envie de trancher sur les questions fondamentales? On peut en douter à voir la succession de passions subites pour des sujets qui esquivent les choix fondamentaux. Aujourd'hui les primaires.
Deux exemples entre mille. Les licenciements, le chômage, la formation. Deux lignes de résistance existent et s'opposent. La ligne réformiste sociale-démocrate: les emplois disparaissent et apparaissent mais ceux qui les occupent doivent disposer de parachutes pour atterrir et d'un accompagnement qui leur permette de vivre et travailler dignement. La ligne "radicale" veut interdire les licenciements. Les syndicats sont majoritairement sur une ligne réformiste et les "radicaux" insultent leurs dirigeants et leur stratégie de luttes et de négociations. Le parti socialiste va discuter des primaires.
Deux lignes s'opposent sur les alliances. Soit le rassemblement des partis de gouvernement sur la base d'un programme: le PS, les Verts, la fraction des communistes qui aspire à gouverner, les radicaux de gauche, un Modem qui accepte de s'engager à gauche. Soit une alliance qui, de Besancenot au PS en passant par le Parti de gauche et le PC maintenu, organisera ensemble de vibrants meetings où l'on chantera l'Internationale et expliquera ensuite séparément les raisons de la défaite. Les primaires peuvent être un bon moyen de ne pas choisir pendant encore un ou deux ans.
Rien ne presse.
Maurice Goldring
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