CAR (du communisme au réformisme) Compte-rendu de la réunion du mardi 28 juin 2011
Notre ambition première: que le PS principal parti d'opposition à une droite saisie par les vieux démons ne replonge pas dans la phrase et les postures révolutionnaires. Cet engagement nous avait conduit à soutenir Dominique Strauss-Kahn parmi les candidats à la candidature. Les Dieux en ont décidé autrement. Aujourd'hui, nous sommes partagés entre les deux candidats qui à nos yeux sont les gardiens assumés de cette orientation: François Hollande et Martine Aubry. Certains ont déjà choisi, d'autres hésitent encore.
Ce qui ressort de notre échange de vue. 1. De ces deux candidats, nous sommes assurés qu'il ou elle défendra une orientation réformiste de gauche. De ces deux candidats, nous sommes assurés qu'il ou elle défendra des réformes justes dans une économie de marché, qu'il ou elle agira pour une meilleure règlementation des échanges mondiaux, et pour une plus forte organisation de l'Europe. De ces deux candidats, nous sommes assurés qu'il ou elle ne mettra en route ces réformes que si elles sont financées. De ces deux candidats, nous sommes assurés qu'il ou elle, en cas de victoire, redonnera de l'espoir et du souffle à une société fatiguée et déçue. Nous souhaitons que ce tronc commun sorte renforcé par la campagne des primaires, et non pas affaibli par des querelles subalternes.
2. Il faut valoriser les primaires comme mode de choix du futur candidat socialiste. A l'extrême-gauche, les candidats sont ou seront choisis par une poignée de militants avertis. A droite, on imagine des primaires mettant aux prises Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo, Christine Boutin, ça aurait eu de la gueule. Au lieu de quoi, les dirigeants tentent de masquer leurs querelles rabougries en cognant contre les primaires socialistes. Ils ont raison de cogner. En France, les primaires ouvertes sont une menace pour ceux qui ne se sont pas encore bien remis de l'abandon du suffrage censitaire. Ne nous nous voilons pas la face. Le choix des candidats à l'intérieur du parti socialiste est aussi affaire de carrières, de places, de négociations obscures. Avec ces primaires ouvertes, le parti socialiste choisit le risque de faire voler en éclat de petits intérêts. En ouvrant ainsi les fenêtres, il donne la meilleure assurance de respecter les contrats offerts à la société dans son ensemble.
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