mardi 21 juin 2011

le grand écart

La photo est belle. Besancenot qui parle, Arlette Laguiller, Mgr Gaillot, Nicolas Hulot, Pierre Laurent et Benoît Hamon, porte-parole du PS, le visage fermé, résolu, engagé, ferme. Il ne manque que Mélenchon. Besancenot et douze employés de la poste sont jugés pour séquestration. Ils n'ont pas retenu les cadres, "ils ont juste surveillé les escaliers pour éviter que le patron de la poste des Hauts-de-Seine ne se sauve". Ce n'est pas vraiment une séquestration, c'est juste qu'ils ont retenu quelqu'un. La plainte vient de treize employés de la Poste qui affirment qu'ils ont été "traumatisés" par les événements.

Des partis politiques et des militants estiment que le système est ingouvernable et irréformable et recherchent en permanence les conflits et les tensions pour hâter le moment où le peuple et la classe ouvrière le renverseront. D'autres pensent qu'il faut mener des luttes respectant les lois et les règles démocratiques et présenter des programmes politiques soumis à élection pour gouverner dans le sens d'une plus grande justice sociale sans renverser le système.

Et Benoît Hamon, porte-parole du PS? Benoit Hamon a le visage fermé et douloureux de celui qui est soumis au supplice du grand écart.

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