jeudi 9 février 2012

bilan

       Tant qu'on a la vie, tant qu'on respire, il faut vivre et respirer et ne pas perdre le peu de vie qui reste à faire le bilan. On ne peut faire le bilan que de ce qui est terminé. Le bilan ne peut-être qu'extérieur. Faire le bilan, c'est préparer le cercueil. L'erreur suprême de Georges Marchais a été précisément en 1979 de faire le bilan du système soviétique. Il souhaitait le caractériser comme "globalement positif". Le socialisme réel ne s'en est pas remis.

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