mercredi 30 octobre 2013

Gaby Mouesca



            Dites-moi si j’ai bien compris l’entretien de Gaby Mouesca paru dans La Semaine du Pays basque  le 11 octobre 2013.

            Madrid et Paris ne veulent pas la paix au Pays basque. On dirait qu’ils veulent maintenir une situation de violence, en criminalisant les militants abertzale. Entre droite et gauche, entre Sarkozy et Hollande, « il n’y a pas l’ombre d’un changement ». L’espérance est morte.

            Face à ce raidissement, l’ETA a renoncé à la lutte armée et « mise uniquement sur l’utilisation des armes de la démocratie ». Le lecteur peine à suivre la logique. Mais il ne va pas bouder la bonne nouvelle, qui est de soumettre les objectifs nationalistes au vote. Comme au Quebec, comme en Écosse.  Il n’est jamais trop tôt, mais il n’est jamais trop tard.

            Cette renonciation est un « pari dingue ». Pas une renonciation de principe. Un « pari dingue ». Ça va marcher.   Pourquoi? Parce qu’il y a une « petite lumière ». Parce que le Pays basque est « le peuple le plus ancien d’Europe », parce que la langue basque est toujours là. Cette lumière qui scintille, c’est quelque chose qui est dans l’ADN de la nation basque. Cette lumière qui scintille aujourd’hui et permet ce « pari dingue », si seulement elle avait pu scintiller trente ans plus tôt, elle aurait évité des centaines de morts et de prisonniers.

            Et maintenant ? Pour les municipales, Gaby Mouesca n’a aucun conseil à donner. Les électeurs «n’ont pas de leçon à recevoir de ma part ». Ils peuvent voter comme ils veulent. UMP ou Front national. Tout sauf socialiste.

            Pour le Parti communiste allemand, dans les années 1930, l’ennemi principal était la social-démocratie. Pas ceux qui revendiquaient un ADN scintillant pour leur peuple.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire